Friday, April 30, 2010
Wednesday, April 28, 2010
TCAF
Un petit mot pour vous dire que je lancerai la version anglaise des Ravins (Ruts and Gullies, chez Conundrum Press)les 8 et 9 mai prochains à Toronto dans le cadre du Toronto comics and arts festival. Vous voulez une dédicace ? Voici mon horaire officiel :
Samedi : 10h à 11h
Dimanche :13h à 14h
Si pour me trouver parmi les auteurs présents vous cherchez un gars qui a de grosses lunettes, vous devrez chercher mieux. À partir de demain, c'est fini les lunettes !
Tuesday, April 27, 2010
En anglais !
Tuesday, April 20, 2010
encan
Dans le cadre de l'exposition Bret Branigan (qui se déroule encore jusqu'au 25 avril au Cercle) un encan est organisé. Chacune des 15 oeuvres exposées est mise à l'encan au prix de départ de 100$, l'idée étant de récolter des fonds pour le Festival de la BD de Québec. Si jamais vous êtes intéressés par l'une des toiles, allez sur le site du festival pour miser : http://fbdfq.com/encan
Monday, April 19, 2010
Wednesday, April 14, 2010
La Gallery
Dès à présent, une dizaine de mes planches originales sont en vente à la Gallery (4109, rue St-Denis, Montréal ou au www.lagallery.ca). Il y a trois pages tirées de Tuer Vélasquez, une page des Ravins, une page de Histoire de pêche, une page inédite et quelques strips de Béatrice. Les prix varient entre 50$ et 250$.
Tuesday, April 13, 2010
Saturday, April 10, 2010
Deuxième tirage
Thursday, April 08, 2010
Les héros de notre enfance
Wednesday, April 07, 2010
Au sujet de Tuer Vélasquez
Cher lecteur, chère lectrice,
C’est toujours quand je ne m’y attends pas que tu me surprends. Alors que la plupart du temps, j’ai l’impression d’écrire devant le vide infini ou pour des amis imaginaires, tu m’envoies un mail que je n’attendais pas et qui me redonne de l’énergie. Merci !
Maintenant, pour répondre à ta question, je ne veux pas révéler la vraie identité du prêtre dont il est question dans Tuer Vélasquez. Ce n’est pas que je crains quelques représailles, mais seulement, j’avais décidé que mon livre ne serait pas un règlement de comptes et je tiens à honorer cet engagement. De toute manière, si tu lis les journaux, tu n’auras pas besoin de moi pour retracer l’individu en question. Il est partout, même dans la presse parisienne.
Oui, j’ai reçu des menaces (à l’époque), j’ai eu très peur quand la police est venue vers moi pour entendre mon histoire, je dois encore vivre avec les regards quand je monte dans l’autobus (aujourd’hui) et lorsque je parle à un journaliste, je me sens comme une bête de cirque. Parfois, on murmure aussi dans mon dos. Je n’ai ni les moyens, ni les ambitions d’une rock star, donc je continuerai à prendre les transports en commun et à vivre avec le poids des regards. C’est sans doute là le prix à payer pour avoir voulu raconter une histoire crédible et honnête. Surtout honnête.
Ce qui me fait le plus mal, ce n’est d’ailleurs pas de devoir cohabiter avec ce nouveau statut d’objet volant clairement identifié. Non, le plus dur, c’est de penser que pour certains, ce livre en est un comme les autres. Quand on met sa tête sur le billot, on n'en sort jamais indemne. Vois-tu, cher(e) lecteur(trice), la grande leçon de cette expérience humaine et sociale est très simple : nous vivons dans une époque de barbares. Les calamités se succèdent à un rythme effrayant et les gens oublient très vite. D’ici peu, un nouveau scandale éclatera et il éclipsera tous les autres. Toi, moi, nos parents, nos voisins, nous serons tous interpellés par le prochain drame de l’heure et la sphère de nos pensées s’écartera lentement de son point d’intérêt actuel.
Ce jour-là, je pourrai sans doute recommencer à prendre l’autobus comme tous les quidams de la terre, en anonyme. Comme avant.
C’est toujours quand je ne m’y attends pas que tu me surprends. Alors que la plupart du temps, j’ai l’impression d’écrire devant le vide infini ou pour des amis imaginaires, tu m’envoies un mail que je n’attendais pas et qui me redonne de l’énergie. Merci !
Maintenant, pour répondre à ta question, je ne veux pas révéler la vraie identité du prêtre dont il est question dans Tuer Vélasquez. Ce n’est pas que je crains quelques représailles, mais seulement, j’avais décidé que mon livre ne serait pas un règlement de comptes et je tiens à honorer cet engagement. De toute manière, si tu lis les journaux, tu n’auras pas besoin de moi pour retracer l’individu en question. Il est partout, même dans la presse parisienne.
Oui, j’ai reçu des menaces (à l’époque), j’ai eu très peur quand la police est venue vers moi pour entendre mon histoire, je dois encore vivre avec les regards quand je monte dans l’autobus (aujourd’hui) et lorsque je parle à un journaliste, je me sens comme une bête de cirque. Parfois, on murmure aussi dans mon dos. Je n’ai ni les moyens, ni les ambitions d’une rock star, donc je continuerai à prendre les transports en commun et à vivre avec le poids des regards. C’est sans doute là le prix à payer pour avoir voulu raconter une histoire crédible et honnête. Surtout honnête.
Ce qui me fait le plus mal, ce n’est d’ailleurs pas de devoir cohabiter avec ce nouveau statut d’objet volant clairement identifié. Non, le plus dur, c’est de penser que pour certains, ce livre en est un comme les autres. Quand on met sa tête sur le billot, on n'en sort jamais indemne. Vois-tu, cher(e) lecteur(trice), la grande leçon de cette expérience humaine et sociale est très simple : nous vivons dans une époque de barbares. Les calamités se succèdent à un rythme effrayant et les gens oublient très vite. D’ici peu, un nouveau scandale éclatera et il éclipsera tous les autres. Toi, moi, nos parents, nos voisins, nous serons tous interpellés par le prochain drame de l’heure et la sphère de nos pensées s’écartera lentement de son point d’intérêt actuel.
Ce jour-là, je pourrai sans doute recommencer à prendre l’autobus comme tous les quidams de la terre, en anonyme. Comme avant.
Festival de la BD
C'est aujourd'hui que débute le festival de la BD francophone de Québec. Pour ceux que ça pourrait intéresser, je serai en dédicace vendredi de 19 h à 21 h et samedi de 10 h à midi au stand Hachette pour dédicacer Tuer Vélasquez (et mes autre livres si vous me le demandez gentiment). Dimanche, j'aurai également le privilège de participer à une table ronde en compagnie de l'illustrissime Michel Rabagliati. Ce sera de 14 h à 14 h 45 sur la scène qui jouxte les kiosques du Festival dans l'enceinte du Salon du livre.
Saturday, April 03, 2010
Vernissage réussi !
Friday, April 02, 2010
Tout le monde s'en fout !
Si vous êtes un habitué du Canal VOX, peut-être avez-vous regardé la dernière de Tout le monde s'en fout. Si c'est le cas, vous savez que Leif Tande et moi-même y avons donné une entrevue la semaine dernière sur l'état des lieux en BD au Québec.
Nous y parlons aussi un peu de Tuer Vélasquez et de Molécule. Pour les autres, c'est ici :
http://vimeo.com/10511075
Avec nos amis Djief et Thomas-Louis Côté, nous avons aussi donné une entrevue à l'émission Mise à jour. Décidément, la BD est dans l'air du temps !
http://fr.video.canoe.tv/video/actualit%C3%A9s/mise_%C3%A0_jour/1915439420/
PS
N'oubliez pas le vernissage de l'expo Bret Branigan ce soir au Cercle !
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